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Les membres de notre équipe de professionnels sont des experts en cartographie du radon.

Environ 80 % des régions les plus densément peuplées du Canada sont situées dans des zones à risque élevé ou très élevé d’exposition au radon.

 

Dans le monde entier, les pays ayant un programme actif axé sur le radon se servent de cartes des zones à risque d’exposition au radon dans leurs communications. Les dangers naturels comme le radon comportent un élément géospatial considérable, et ces cartes jouent un rôle important dans la communication de l’information sur le risque.

Les États-Unis et l’Union européenne se servent de la cartographie du radon pour planifier et cibler leurs campagnes de sensibilisation du public pour les zones à risque très élevé, ainsi que pour prévenir l'accumulation de radon dans les nouveaux bâtiments.

En 2010, Radon Environmental a engagé une équipe de géoscientifiques pour qu’ils dressent une carte des zones à risque d’exposition au radon au Canada, la première carte du genre au pays.

Depuis la publication de cette carte en 2011, note entreprise a dressé des cartes provinciales pour les autorités en matière de santé publique et met au point des cartes régionales et municipales destinées à une utilisation directe en aménagement urbain.

Communiqué de presse sur la Carte des zones à risque d’exposition au radon au Canada (en anglais).

Méthodologie de la cartographie du radon

La méthodologie fondamentale qu’a employée Radon Environmental est basée sur l’approche appliquée par le US Geological Survey à l’élaboration de la carte géologique des zones à risque d’exposition au radon des États-Unis.

Plusieurs ensembles de données communes au Canada et aux États-Unis ont été repérés. La relation de ces ensembles de données avec les trois classes de risque de radon aux États-Unis a été évaluée. On avait accès à des données géologiques, géophysiques et géochimiques concernant les deux pays. Tout le Canada ne faisait pas l’objet de ces trois types d’étude, mais on avait au moins un type de données par région.

Les unités géologiques forment le cadre de base de la carte des zones à risque d’exposition au radon. C’est surtout de la géologie que dépend la quantité d’uranium, et donc de radon, qui est présente dans une région.

On s’est servi du traitement de données SIG pour évaluer chaque unité lithologique contenue dans l’ensemble de données géologiques en fonction de sa classe de risque de radon, de sa géochimie (uranium) et de son signal géophysique radiométrique.

On a ensuite classé la masse terrestre du Canada selon ces trois paramètres.

La dernière étape était la formulation du message accompagnant la carte qui illustrerait le mieux le danger que représente le radon à l’échelle du pays et qui insisterait sur l’importance d’en faire le dépistage peu importe la zone où l’on se trouve. À cet effet, nous avons défini le risque pour chaque zone de manière relative, sans faire référence aux valeurs moyennes prévisionnelles. Nous avons ensuite défini plus précisément les trois types de zone en y associant un niveau d’alerte. Enfin, nous avons insisté sur l’importance d’effectuer un test de la concentration du radon, quelle que soit la région où la zone ou l’on se trouve.

La carte permet de mieux prévoir et évaluer le risque associé au radon d’un bout à l’autre de la considérable masse terrestre du Canada.

Une fois la carte des zones à risque d’exposition au radon du Canada terminée, la suite logique était de la fusionner à la carte des risques associés au radon du US Geological Survey pour créer la première carte continentale. Le résultat est une combinaison homogène des deux cartes qui vient valider la méthodologie cartographique employée par l’équipe de géoscientifiques de Radon Environmental.

Licence de carte et méthodologie

Téléchargez la méthodologie de cartographie et la licence.